Depuis le 1er janvier 2022, la RE 2020 interdit l’installation des chaudières à gaz au sein des bâtiments neufs. Cette règle s’applique sur tous les modèles. Dans l’objectif de décarboner les logements, le gouvernement envisage l’interdiction de ce type de chauffage dès 2026. Or, celui-ci équipe plus de douze millions de foyers en France.
Fin du gaz, qui est concerné ?
L’annonce réalisée par le gouvernement se heurte à de nombreuses critiques. En effet, plusieurs logements se raccordent au réseau de gaz. Pour l’instant, vous n’avez pas besoin de remplacer votre chaudière à gaz. En effet, cette mesure vise principalement les habitations neuves. L’interdiction de ce système de chauffage est mise en place afin de limiter le rejet de dioxyde de carbone. Même si vous n’êtes pas concerné, il est conseillé de prévoir des travaux de rénovation énergétique. Pour cela, vous pouvez vous adresser à une entreprise spécialisée comme TucoEnergie.
Ces chaudières à gaz sont interdites seulement dans les constructions neuves individuelles. L’interdiction ne touche pas les bâtiments collectifs comme la copropriété. En effet, les immeubles manquent de solutions économiques et simples à installer. Plusieurs copropriétés se servent encore d’une chaudière à gaz. Il faut donc les laisser du temps.
Interdiction de la chaudière à gaz, c’est pour quand ?
Pour le moment, aucune date officielle n’a été communiquée publiquement. Cependant, l’interdiction de l’utilisation des chaudières au gaz est déjà appliquée le janvier 2022 pour les constructions neuves individuelles. Dans les bâtiments collectifs, cette mesure a été initialement programmée pour 2024. Toutefois, on a décalé le calendrier en 2025. Par ailleurs, Olivier Klein, le ministre du Logement a affirmé que le Gouvernement français n’envisage pas de mettre fin à l’utilisation des chaudières à gaz au sein des habitats anciens.
Pourquoi le Gouvernement envisage l’interdiction des chaudières à gaz ?
La gaz naturel est un combustible fossile et une ressource épuisable qui génère de gaz à effet de serre lors de sa combustion et son extraction. Le but de la fin du gaz est de réduire la consommation énergétique de tous les bâtiments ainsi que leur rejet de CO2. Pour rappel, 47 % des émissions de dioxyde de carbone sont liées à une chaudière à gaz. Cependant, le ministère de la transition énergétique a précisé que cette mesure n’implique pas une obligation de remplacement. Pour atteindre l’objectif de la neutralité climatique en 2050, il importe de réduire progressivement l’installation des chaudières à gaz.
Fin du gaz, quelles sont les alternatives ?
Afin de limiter l’utilisation des énergies fossiles, plusieurs alternatives au gaz sont disponibles.
- La chaudière biomasse : elle nécessite l’utilisation du bois, qui est l’une des énergies les plus économiques du marché. Ce système propose une efficacité énergétique satisfaisante.
- La pompe à chaleur : la PAC séduit de plus en plus les ménages français. Elle se présente comme un bon élément de substitution à la chaudière à gaz. De plus, cet appareil, en particulier le modèle géothermique, est relativement performant.
- Le chauffage électrique : les nouvelles chaudières électriques sont économes et efficaces. Elles embarquent la technologie de ionisation.
- La chaudière/PAC hybride : il est possible de coupler la pompe à chaleur avec un autre type de chaudière.
Pour encourager les particuliers et les professionnels à lancer des projets de transition énergétique, le Gouvernement propose des aides. Ces dernières ne concernent plus les chaudières à gaz, même les modèles à haute performance. Par ailleurs, le biométhane est aussi une alternative au gaz naturel. Il s’agit d’un gaz vert fabriqué à partir des matériaux organiques. Il présente un impact carbone plus faible.